É o nome da tinta invisível, que escurece com limão.
Noëlle Lefebvre, é desta vez o nome da mulher procurada, a mulher-mistério que um dia desapareceu sem notícia. Há a sensação de déjà lu, mas com a fluência de Patrick Modiano, a nostalgia de uma Paris perdida a surgir em cada esquina - memória indefinida, imersa em névoa mesmo em pleno Verão - é fácil deixar-me levar página após página a deambular, perdido também nas ruas de um livro, "perdu dans des zones oú s'enchevêtrent la mémoire et l'oubli ". Depois, há nomes que surgem, nomes quase mágicos que saltam do nada: Roger Behaviour (aliás, Béavioure), Gérard Mourade, George Brainos, Françoise Steur, Serge Servoz, café Khédive - este existe mesmo.
« Je marchais le long de l'avenue vers l'Étoile et je me sentais, ce soir-là, dans ce qu'on appelle curieusement un « état second ». Jamais Paris ne m'avait semblé aussi doux et aussi amical, jamais je n'étais allé si loin dans le coeur de l´été, cette saison qu'un philosophe dont j'ai oublié le nom qualifiait de saison métaphysique. Ainsi, Noëlle, la bergère des Alpes, avait habité quelque temps dans l'une des chambres du haut, à une centaine de mètres derrière moi... L' avenue était déserte, et pourtant je devinais à mes côtés une présence, l'air était plus vif que celui que je respirais d'habitude, le soir et l'été plus phosphorescents. »
Gosto de ler sobre Paris, seja literatura ou relatos de viagem; mas não sei bem porquê nunca fiquei entusiasmado das vezes em que lá estive, sempre uma sensação de demasiado grande, demasiado caos, gente desagradável, tudo fica longe de mais e nada vale a pena do esforço desmedido. Ou quase. A Sainte Chapelle vale. Mas as pontes, os cais, Montmartre, os Arcos (velho e novo), é tudo ficção pacóvia do romantismo americano, há muito melhor noutras paragens, já para não falar de orquestras e concertos. O Louvre e infrequentável, a Torre feia, feia; nos cafés a demora não se aguenta, nem a sobranceria antipática. As minhas metrópoles são Roma e Londres, mas em geral prefiro cidades pequenas - Strasbourg, Saint-Malo, La Rochelle, Bordeaux, Annecy...
« Elle prenait ces cars, été comme hiver, aux mêmes heures. On y retrouvait les mêmes personnes. Elle y avait remarqué un garçon de son age. L'été, il montait dans le car de six heures du soir à Annecy et descendait a Veyrier-du-Lac, juste avant le tournant de la route qui menait a l'intérieur des terres.(...)
Ils étaient souvent assis sur une banquette du fond, côté à côté. Une fin d'après-midi dans l'un de ces cars d'été, ils avaient engagé la conversation. Elle revenait de son travail. Mais quel était le travail de cet été-là ? Serveuse dans une pâtisserie sous les arcades ? (...)
L'hiver, dans le car de dimanche soir, il rentrait au pensionnat. Ces soirs-là, ils se tenaient debout, serrés l'un contre l'autre pendant tout le trajet. Ils se séparaient sur la place, devant la mairie. Plusieurs fois, elle l'avait accompagné le long de la petite route droite qui menait au pensionnat, et ils marchaient lentement tous les deux pour ne pas glisser sur la neige. »
Noëlle tinha fugido de Annecy para Paris. Mas afinal foi por pouco tempo, em Roma é que a vamos descobrir e desvendar o mistério, revelar a tinta simpática: "Elle lui expliquerait tout ". Mas nós, ficamos, sem explicação, a ler a frase final. Genial, Modiano. Ah, Roma de todos os encontros !
Gosto destas histórias de pessoas sem nação, que saltam fronteiras de
cidade em cidade, para esquecer e renascer. E como diz o ditado, vai
sempre dar a Roma.
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